40 migrants décèdent dans l’incendie d’un bateau à Haïti, 11 survivants hospitalisés

Haïti : au moins 40 migrants sont morts après l'incendie d'un bateau au large du pays
          Onze autres personnes ont été transportées vers un hôpital pour être soignées, a annoncé vendredi l'Organisation internationale pour les migrations.

Vendredi, l’Organisation internationale pour les migrations a communiqué que onze individus supplémentaires ont été conduits à l’hôpital afin de recevoir des soins médicaux.

Un drame en Haïti : un bateau de migrants prend feu au large

Un terrible drame s’est déroulé au large d’Haïti, le pays le plus pauvre des Caraïbes. En effet, un bateau transportant des migrants a pris feu, causant la mort d’au moins 40 personnes et blessant plusieurs autres, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Le navire, avec plus de 80 personnes à bord, avait quitté Labadie, dans le nord d’Haïti, en direction des îles Turques-et-Caïques avant l’incendie, comme l’a précisé l’OIM dans un communiqué.

Au total, 41 migrants ont été secourus par les gardes-côtes haïtiens et pris en charge par l’OIM. Onze autres personnes ont été conduites à l’hôpital pour être soignées, notamment pour des brûlures. Cette tragédie souligne la crise socio-économique profonde dans laquelle se trouve actuellement Haïti. L’extrême violence qui sévit dans le pays a poussé de nombreux Haïtiens à entreprendre des actions désespérées pour fuir leur pays.

La migration comme unique issue de survie

Depuis le 29 février, les gardes-côtes haïtiens ont constaté une augmentation des tentatives de départ de migrants par bateau dans le nord du pays, rapporte l’OIM. Le manque d’opportunités économiques, l’effondrement du système de santé, la fermeture des écoles et l’absence de perspectives poussent de nombreuses personnes à considérer la migration comme leur seule chance de survie.

Haïti, déjà en proie à une grave crise politique et sécuritaire, fait face à une recrudescence de la violence depuis le début de l’année. Plusieurs gangs ont uni leurs forces pour renverser le Premier ministre contesté Ariel Henry. Ce dernier a finalement démissionné et a été remplacé par des autorités transitoires chargées de rétablir la sécurité. La capitale, Port-au-Prince, est largement contrôlée par des gangs, responsables de meurtres, viols, pillages et enlèvements contre rançon.

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Source de l’article : Francetvinfo

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